INTERBEV travaille à qualifier le modèle d’élevage herbivore français, basé sur l’herbe et lié au sol ; à identifier les pistes de progrès pour réduire l’impact environnemental, à promouvoir une évaluation environnementale multicritère de la production de viandes d’herbivores et une prise en compte des services rendus par la filière. Pour en savoir plus : https://www.interbev.fr/enjeux-societaux/environnement-territoires/

En 2023, l’engagement de la filière bovine se concrétise autour du lancement d’une feuille de route « décarbonation » commune aux filières bovins lait et viande, qui identifie les leviers de décarbonation et les moyens nécessaires à la réussite de cette transition. Suite à des travaux engagés dans le cadre du Varenne de l’eau et du changement climatique, dont certains en Île-de-France, un document présentant les stratégies d’adaptation et d’atténuation a été édité.

Téléchargez le document « RENFORCER L’ENGAGEMENT CLIMATIQUE DES FILIÈRES BOVINS ET OVINS VIANDE »

CAP’2ER est un outil d’évaluation de l’impact environnemental des exploitations d’élevage de ruminants allaitants et laitiers qui repose sur un diagnostic réalisé par des techniciens formés. Il est diffusé sur le terrain par les chambres d’agriculture, les coopératives, ainsi que bovin croissance. Son objectif est de sensibiliser les éleveurs, d’évaluer l’empreinte environnementale de la production et de situer les exploitations par rapport à des références nationales.
À ce jour, il s’agit d’identifier quelles sont les pratiques les plus efficientes sur le plan de l’empreinte carbone, mais aussi de la consommation d’énergie, de la qualité de l’eau ou encore de la biodiversité, de manière ensuite à les diffuser largement.

Dans le cadre du programme Life Beef Carbon,

• 2 000 diagnostics de niveau 1 ont été réalisés dans des fermes d’observations. Ils permettent à la filière de disposer d’un large observatoire des pratiques et émissions de C02 au niveau français, avec une représentativité des systèmes bovins. Un traitement statistique est en cours pour étudier les variations de l’empreinte carbone au sein de ces différents systèmes. Les autres leviers à activer : effectuer une bonne gestion de la fertilisation azotée (apports en cohérence avec les rendements, substitution des engrais minéraux par des effluents d’élevage, privilégier l’implantation de légumineuses…) ; améliorer l’autonomie fourragère (en qualité comme en quantité) ; favoriser le stockage de carbone par les prairies, les haies et les rotations longues ; limiter la consommation de carburant.
• 200 diagnostics de niveau 2 ont été réalisés dont 125 sont suivis de « plans carbone approfondis » dans les fermes dites innovantes. Ces derniers permettront de simuler des leviers d’actions et de les engager avec les éleveurs.

Le travail consiste désormais à diffuser les bonnes pratiques et leviers identifiés et de poursuivre la diffusion des diagnostics dans les élevages.

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